La bourse américaine S&P500 est en baisse de 17% en 2022. Au Canada, la baisse est 7%. Les obligations ont reculé de 14%. Nos gestionnaires de style valeur ont mieux performés que les indices, mais nous détenons moins de pétrole qui est un des seuls secteurs à avoir connu une bonne performance cette année. L'incertitude du marché provient de la possibilité d'une récession en Amérique du Nord et en Europe. La Banque centrale américaine augmente les taux d’intérêts et durcit sa politique pour lutter contre l'inflation.
Les investisseurs sont souvent obsédés par les incertitudes à court terme. Ils pensent que les rendements négatifs vont se poursuivre et ignorent les tendances à plus long terme. Cette vision provoque parfois un écart important entre la valeur de l'entreprise et le cours des actions. Nos gestionnaires détiennent des entreprises profitables qui augmentent leurs profits annuellement, ce qui accroît la valeur de l’entreprise. Quand le marché boursier reflétera-t-il cette augmentation? Comme nous l'avons vu trop souvent, le retour à la hausse du marché boursier est un événement aléatoire et imprévisible. Ce qui est prévisible, c'est que le marché reflétera éventuellement les valeurs économiques et que les entreprises qui créent de la valeur réelle seront récompensées.
Au cours de nos nombreuses années d'expérience, nous avons constaté que les opportunités de profit sont plus grandes lorsque les perturbations du marché entraînent une déconnexion des prix des actions par rapport à leur valeur intrinsèque. Les actions dans le portefeuille sont présentement à un grand niveau de sous-évaluation. Bien qu’inconfortable, c'est dans ce processus que l'on gagne le plus d'argent sur les marchés financiers. Puisque l'économie se rétablira comme elle l'a toujours fait, les entreprises connaîtront à nouveau un élan à la hausse et les cours des actions atteindront de nouveaux sommets. C'est une certitude, seul le moment est inconnu.
Voici une image qui révèle les périodes de hausse et de baisse de l'indice S&P 500. Depuis 1945, il y a 855 mois de hausse contre 81 mois de baisse. C'est pour cette raison qu'il est important de conserver les placements et de respecter les objectifs d'investissement à long terme.
Les médias ont tendance à associer le mot récession à une grande crise économique grave au cours de laquelle plein de gens perdent leur emploi et que l’économie va mal partout. Comme si la dépression économique des années 1930 allait se répéter constamment. Une récession est en fait 2 trimestres de croissance négative de la production d’un pays. Pour l’année 2022, le FMI prévoit une croissance de 2.3% pour l’économie américaine. Le premier trimestre a été négatif à -1.6% et le 2è -0.9%. Notez que la croissance de l’année entière devrait être positive. Une récession amène une hausse importante du taux de chômage. Il manque présentement de personnel dans toutes les entreprises, le taux de chômage n’est pas un problème. Donc, on voit bien qu’une récession n’est pas la fin du monde. Quand on regarde l’histoire, la bourse baisse avant une récession et remonte pendant la récession. Quand la récession est officiellement annoncée, la bourse a habituellement déjà remonté. En somme, c’est une opportunité d’achat pour les investisseurs.
Bonjour,
L’année 2021 a très bien été dans vos placements. La majorité des rendements a été réalisée au cours des 6 premiers mois de 2021. Les gestionnaires trouvent de meilleures occasions de placement en Europe et en Asie car le marché des actions américaines est plus cher. Du côté des obligations, notre surpondération en obligations de société nous a aidé à terminer l’année en positif alors que l’indice d’obligations canadiennes a obtenu un rendement légèrement négatif.
Pour ce qui est de 2022, les premières semaines ont été marquées par la baisse du secteur des technologies. Ces actions ont beaucoup augmenté depuis 2 ans et la hausse des taux d’intérêts vient diminuer la valeur actualisée de ces compagnies. Nous demeurons avec des obligations de courte durée en étant surpondéré en obligations de sociétés pour atténuer l’impact de la hausse des taux d’intérêts. Les actions varieront plus mais devraient procurer de meilleurs rendements que les obligations au cours des prochaines années.
Voici les commentaires récents de Rob Lovelace, président de Capital Group.
• Ne laissez pas la pandémie vous faire peur. Elle va avoir de moins en moins d’importance.
• La croissance économique va être moins élevée, l’inflation va être plus élevée et les taux d’intérêts vont augmenter.
• Il y a certaines entreprises surévaluées à la bourse, mais il y a aussi des occasions intéressantes. Il n’y pas tant d’excès. L’important est d’être investi à long terme, il ne faut pas tenter de deviner le marché.
Pour 2022, le nouveau droit CÉLI est de 6 000$. La date limite pour les cotisations REER est le 1er mars 2022. Nous pouvons aussi vous offrir un prêt REER.
Bonne journée,